Publié le 27.08.2021 par Amnesty International.
Nous avons enquêté sur les crimes contre l’humanité qui pourraient avoir été commis dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Chine. Parmi ces potentiels crimes figurent les disparitions forcées de personnes.
Il existe de nombreux cas de disparitions forcées présumées au Xinjiang. En 2021, nos chercheurs se sont entretenus avec plus de 50 personnes originaires du Xinjiang installées à l’étranger dont des membres de la famille avaient disparu et se trouvaient probablement en détention. Des journalistes nous ont également confirmé avoir reçu ce même type de témoignages.
D’après nos recherches, dans la majorité des cas, leurs familles avaient connaissance de leur placement en détention et elles pouvaient communiquer avec eux. Ces communications sont cependant souvent restées sporadiques et ont systématiquement fait l’objet d’une surveillance. Dans deux cas, néanmoins, les anciens détenus avaient été emprisonnés pendant des mois ou des années sans que leurs familles n’aient semble-t-il été informées de leur situation.